Les alternatives au site Internet
Vous avez bien lu : ce ne sont pas toutes les compagnies qui vont tirer le maximum d’un site Web. Parce qu’un site Internet est une dépense (voir Avoir un site Web) et que la qualité de ce dernier peut être un frein à votre croissance, il faut être réaliste et au moins connaître les alternatives à avoir un site Internet.
Cet article se concentre sur les compagnies qui ne vendent pas en ligne. Il s’adresse également aux petites entreprises qui n’ont pas nécessairement les moyens d’investir dans un site Web à l’heure actuelle.
La Brasserie La Succursale, une belle petite brasserie de quartier située dans le Vieux-Rosemont à Montréal, m’avait approchée en 2018 pour faire la refonte de leur site Web quelque peu défraîchi. Après un bon travail d’architecture, de rédaction, de photographie (oui oui), de design et de programmation, nous mettions en ligne un super one-pager à leur image, fonctionnel et user-friendly.
Quelques semaines après, les propriétaires m’ont confié qu’ils n’étaient pas aussi à l’aise de mettre à jour leur liste de bières et leurs menus via la plateforme (WordPress) qu’ils le pensaient et se sentaient gênés technologiquement. Effectivement, ils devaient mettre à jour les menus, et ce, quasiment quotidiennement, et sur le go. La plateforme WordPress n’est pas la plus conviviale à utiliser sur mobile, ce qui les réduisait à utiliser un ordinateur.
La solution
Après mûre réflexion, je leur ai proposé de n’avoir qu’une page Facebook, mais avec un très bon plan de communication. J’ai redirigé le nom de domaine (www.lasuccursale.com) vers leur page Facebook, et je me suis atelée à la tâche de remplir toutes les informations primordiales (heures d’ouverture, menus, informations de contact, etc.) et d’enjoliver un peu le mur de leur page qui était très dégarni. Nous avons établi un calendrier de publications et redéfini les rôles de chacuns. Je suis ainsi devenue leur gestionnaire en médias sociaux.
Nous avons par la suite peaufiné leur fiche Google ainsi que leur page Instagram.
Le résultat
Ce fut quasiment instantané : les propriétaires et les gérants pouvaient à présent annoncer les promos, intéragir avec les clients, faire de la publicité, modifier les menus en un tournemain. Nous avions accès aux outils de Facebook (et d’Instagram). Tout le monde était très content du changement.
Les alternatives
Facebook, qui a très bien fonctionné pour La Succursale, n’est pas la solution toute simple pour tous les domaines. C’est pourquoi il est important de comprendre vos besoins et de voir ce qui peut les combler, ainsi que de déterminer la meilleure manière de présenter vos services/produits.
Va être parfait pour les compagnies qui sont en mesure de créer du contenu; une page inactive ou peu active réduira les possibles intéractions avec vos visiteurs.
Facebook est également une des plateformes sociales les plus utilisées dans le monde, ce qui fait que les utilisateurs savent où aller sur votre page pour trouver les informations qu’ils cherchent.
Grâce à Facebook, vous pouvez créer de l’engagement avec vos clients, tâter le terrain, présenter vos produits (et même les vendre!). Facebook améliore son offre de service à chaque mise à jour, mais il y a des limites : si le visiteur n’a pas de Facebook, l’accès à l’information est limité.
Est parfait pour : les restaurateurs, les photographes, les artisans/artistes, les paysagistes, les coachs (sportifs et de vie), les spécialistes dans le domaine de la santé, les courtiers, etc.
L’est un peu moins pour : les rédacteurs et les autres métiers reliés à l’écriture, toute entreprise qui n’est pas à l’aise avec le média, pour ne nommer qu’eux.
Besoin d’un portfolio? Behance est une super belle option. Vous pouvez vous créer un profil plus que complet. Tout comme Facebook, c’est gratuit.
Est parfait pour : les graphistes, les designers, les animateurs, les artistes, etc.
Dans le même ordre d’idée, Dribbble est un site regroupant des génies du design et des médias. Il y a une grosse section emploi (trouver ou offrir) qui est payante, mais vous pouvez toujours vous créer un profil gratuit (ou PRO, qui offre plus de possibilités).
Est parfait pour : les artistes, les designers, les graphistes, les développeurs, etc.
Si votre entreprise est pignon sur rue ou possède un pied à terre, vous avez fort probablement déjà une fiche Google My Business. Prenez-en possession (ou créez-là) et lancez-vous. Outre la liste habituelle des informations sur les entreprises, vous pouvez utiliser les avis, les publications Google, Google Insights et les photos.
Est parfait pour : les entrepreneurs, les métiers manuels (mécanique, plomberie, électricité), les vétérinaires/domaine animal, les restaurants, etc.
Toutes les entreprises qui se font chercher (sur Google), car ils sont un service de proximité devraient toujours soigner leur profil Google My Business avant même d’avoir un site Web.
C’est certain que ce n’est pas idéal, mais avoir un LinkedIn rempli adéquatement et optimisé pour présenter ses services aide à se faire trouver. Il est également possible d’appliquer pour des contrats directement sur la plateforme, de publier des articles, etc.
Est parfait pour : les freelancers, les entreprises RH, les entrepreneurs, etc.
Est peu utile pour : les commerces de proximité, les restaurants, le domaine de l’hôtellerie, les clubs de sports, par exemple.
Excellent point de départ
Ces alternatives peuvent être également un très bon tremplin vers votre futur site Internet. La création d’un site Web peut s’avérer longue; avoir une présence temporaire vous aidera à rester connecté avec vos clients.
Mis à jour le 30 novembre 2023.
Sur votre serveur hébergeur, vous allez mettre tous les fichiers de votre site (code, images, scripts, etc.) et parfois même vos courriels.
Comme expliqué dans l’article Avoir un site Web, il y a deux éléments indispensables pour être présent en ligne : avoir un nom de domaine (l’adresse URL – www.lamatryoshka.ca) et héberger les fichiers sur un serveur (on parle d’hébergement).
Les contrats d’hébergements sont mensuels; tel un bail résidentiel (à la seule différence que ce dernier est annuel), vous pouvez choisir de déménager au bout du bail, de renouveler, ou encore de briser votre bail pour aller ailleurs. Il est toutefois coutume d’acheter à l’année (avec un meilleur taux mensuel).
Les types de serveurs
Il y a trois types de serveurs. Pas de panique! Si vous prenez autre chose qu’un serveur partagé, vous avez sans doute une équipe TI à l’interne. La plupart des gens (moi, propriétaire de restaurant, de boutique, travailleur autonome, etc.) prennent un serveur partagé, car les frais sont peu élevés et ils n’ont pas besoin de quelque chose d’aussi personnalisable qu’un serveur dédié.
Serveur partagé
Il faut voir le serveur partagé comme un hôtel. La chambre est à vous, mais c’est tout, et il s’agit d’une minime portion du serveur où tout, jusqu’au déjeuner continental, est partagé.
Serveur VPS
Un VPS (Virtual private server – Serveur privé virtuel) peut être représenté par un bloc appartement. Votre zone est beaucoup plus grosse, mais vous avez quelques pièces communes telles les infrastructures.
Serveur dédié
Ce dernier est 100% à vous, comme une maison, avec tous les coûts que ça implique. Comme vous ne partagez rien avec personne, tous les frais vous reviennent, mais vous pouvez y faire les rénovations que vous souhaitez pour le mettre à votre goût.
Parlons des options
Il y a une quantité infinie d’hébergeurs, et nous ne pourrons tous les couvrir, mais voici les principaux/plus connus.
RapideNet
Yup, je parle de mon préféré en premier. RapideNet, c’est une compagnie située sur la rive-sud de Montréal, à Delson. Ils ont un des meilleurs service à la clientèle auquel j’ai eu le plaisir d’intéragir. Leurs services sont complets : en prenant un an d’hébergement, vous pouvez avoir un nom de domaine gratuit (pour la première année). Le prix des noms de domaine est, par la suite, tout à fait respectable. Le plus petit forfait à 6$/mois permet amplement d’héberger un site vitrine ou un petit site boutique. Vous pouvez en tout temps migrer vers un forfait plus performant au fur et à mesure que votre site prend de l’ampleur.
Hostpapa
Une autre compagnie d’ici (Canada). Les prix sont plus que respectables et le service à la clientèle est multilingue (anglais, français et autres). L’interface est facile d’utilisation et rapide. Je n’ai rien de mauvais à dire sur Hostpapa, à part que ce n’est pas RapideNet 😉 .
GoDaddy
Vade retro satana. Évitez GoDaddy à tout prix. C’est le pire service à la clientèle dans le domaine des hébergements Web (et peut-être ailleurs dans le monde). J’ai également l’impression que les prix augmentent chaque mois, sans raison valable. Ils ont continuellement des problèmes, et étant pris avec eux, on ne peut faire autre chose que d’attendre des heures/jours qu’il y ait une résolution.
Hébergement Web Canada (WHC)
J’ai étrangement eu beaucoup de clients sur WHC cette année, et je n’ai pas du tout apprécié travailler avec cet hébergement. Les prix sont plus élevés que les autres hébergements listés ici, le service à la clientèle est long et presque qu’aucun soutien rapide si on n’a pas un compte PRO ou plus. Le site et les interfaces ne sont pas user friendly. Pas très fervente de WHC.
Vous êtes déjà avec l’un des hébergeurs que j’ai un peu moins flatté dans le sens du poil? Pas de souci. Deux options s’offrent à vous: fuir vers un meilleur hébergement, ou rester parce que vous n’êtes pas encore totalement insatisfait de leurs services. Mais si vous commencez de zéro, pensez bien à votre affaire avant de choisir.
Les points importants à considérer
Yep, choisir un hébergement requiert un peu de recherche, mais vous êtes tombé sur le bon blogue; j’ai fais la recherche pour vous. Cette liste de points importants à considérer avant la sélection et l’achat d’un hébergement vous permettra d’analyser également les hébergeurs qui n’ont pas figuré dans ma courte liste ci-haut.
Si vous souhaitez utiliser Wix, Shopify ou SquareSpace (ou toute autre plateforme de commerce électronique), sachez que ces dernières offrent l’hébergement dans leurs forfaits, ainsi que les certificats SSL. Vous serez également en mesure de mettre votre nom de domaine au lieu d’utiliser celui fourni par la plateforme (nomdedomaine.shopify.com).
Ça condense l’ensemble des paramètres au même endroit.
Le temps de disponibilité (uptime) fait référence au temps pendant lequel votre système est disponible pour une utilisation comme prévu, et le temps d’arrêt (downtime) est le temps pendant lequel votre système est bloqué, arrêté ou ne fonctionne pas comme prévu.
Juste encore hier (septembre 2022), il nous était impossible de faire une mise en ligne d’un nom de domaine acheté sur GoDaddy, car les nameservers étaient inaccessibles… Not cool GoDaddy, not cool.
Tout doit aller vite, spécialement les sites Web. L’expérience utilisateur commence au chargement du site et des pages. 40% des visiteurs n’attendront pas plus de 3 secondes pour qu’un site soit visible.
Une boutique en ligne ne devrait pas prendre plus de 3 secondes à s’afficher.
Ici réside l’avantage des serveurs dédiés.
Plus votre site contient des médias (photos, vidéos), plus il prendra de l’espace.
La chose la plus importante à rechercher en matière de stockage d’hébergement Web est un petit acronyme : SSD. Les disques SSD sont beaucoup plus rapides et plus fiables, mais leur prix est plus élevé. Les disques durs traditionnels, en revanche, sont plus courants dans les forfaits illimités, car ils sont généralement dotés de capacités plus élevées.
Pour une petite compagnie en mode startup, avoir quelques courriels inclus dans le forfait d’hébergement est très alléchant. Les boîtes courriel, tout comme le site Web, doivent être hébergées sur un serveur, et tant mieux si c’est sur le même serveur que votre site.
Si vous souhaitez toutefois lire vos courriels via Microsoft 365 (donc Outlook) ou Google GMail, ce sont des frais séparés, et ces services doivent être pris via le fournisseur.
Plusieurs fournisseurs vont offrir le nom de domaine gratuit la première année (une économie d’environ 20$), mais il faut faire attention: c’est souvent pour un nouveau nom de domaine. Prenons en exemple GoDaddy, vous ne pouvez pas migrer un nom de domaine et avoir le rabais…
RapideNet est un des seuls hébergeurs qui permet de stationner plus d’un site Web sur le même forfait d’hébergement. C’est hyper pratique si vous avez plusieurs sites / projets / entités, ou encore si vous voulez partager l’hébergement avec un ami / membre de la famille (en partageant les informations de connexion, faites attention tout de même).
Un sous-domaine est un autre site qui réside sous la tutelle du site parent. Le gros point: l’URL provient de l’URL parent. Par exemple, si je décidais de créer une nouvelle branche sous La Matryoshka et de vendre des champignons sauvages, je pourrais créer un sous-domaine mushlife.lamatryoshka.ca (le www étant remplacé par le sous-domaine).
Le certificat SSL permet de sécuriser la connexion à votre site. Vous le voyez sur les sites à côté de l’URL de la page dans votre navigateur, il s’agit du petit cadenas.
Google mise de plus en plus sur la sécurité des sites dans ses algorithmes de référencement et bloque de plus en plus les sites qui sont non-sécurisés.
Un bon hébergement va l’inclure dans ses frais mensuels.
Nous ne sommes jamais à l’abri d’un accident ou d’une attaque, c’est pourquoi les backups sont plus qu’importants.
Si le serveur hébergeur ne l’offre pas d’entrée de jeu, il faut impérativement le faire mensuellement pour éviter les mauvaises surprises.
Lorsqu’on travaille avec le Web, il est important de régler nos problèmes le plus rapidement possible. Le clavardage en ligne est un excellent moyen de parler avec quelqu’un instantanément et d’avoir le support nécessaire. Ça aide également quant aux barrières linguistiques (le support en anglais est d’ordinaire beaucoup plus présent et accessible).
Le service à la clientèle de RapideNet est en premier lieu en français. Il est rapide, mais pas en clavardage (via email).
Au niveau du clavardage chez GoDaddy, c’est quasi tout le temps en anglais, et se fait avec un centre d’appel qui semble être en Asie, d’après les noms des représentants. On se bûche à beaucoup de problème de type lost in translation où le personnel n’a pas un anglais fonctionnel.
Et puis il y a Hostpapa qui offre même un support via fax (!).
Est-ce que transférer un site est gratuit, ou payant? Comme il s’agit de louer un espace sur un serveur hébergeur, on peut déménager en tout temps pour obtenir de meilleurs services à meilleurs prix. Les hébergeurs offrent parfois la migration gratuite.
Tableau
Ce tableau comparatif est pour le plus bas forfait disponible chez l’hébergeur. Les informations se trouvant sur cet article peuvent différer du site de l’hébergeur et La Matryoshka ne peut assurer la véracité des informations présentées.
RapideNet | Hostpapa | GoDaddy | WHC | |
---|---|---|---|---|
Prix (mensuel) | 6$ | 1re année: 3,89$ Après: 10,99$ | 3res années: 6,49$ Après: 12,99$ | 1re année: 3,89$ Après: 9,99$ |
CMS | Non | Oui | Oui | Oui |
Fiabilité | 99,9% | 99,95% | 99,98% | 99,9% |
Vitesse | 467ms | 572ms | 280ms | 345ms |
Espace de stockage | 2000 MB | 100 GB | 25 GB | Illimité* |
Courriels | 10 adresses | 100 adresses | 2 boites courriels Microsoft 365 pour 1 an Après: 72$/année | 1 adresse |
Nom de domaine | 1 an | 1 an | 1 an | Non |
Nombre de domaines | 5 | 1 | 1 | 1 |
Nombre de sous-domaines | Illimité | 25 | 25 | Illimité |
SSL (annuel) | 35$ | Gratuit | 1 an Après: 139,99$/an | Gratuit |
Sauvegarde (backup) | Manuelle | Manuelle | Journalière | Oui |
Support | ★★★ | ★★ | ★ | ★★ |
Transfert gratuit | Oui | Oui | Non | Oui |
Bon magasinage!
L’URL est l’adresse que vous entrez dans le navigateur (Chrome, Safari, Mozilla Firefox, etc.) pour aller sur un site. Elle est composée de 4 éléments :
- https:// (protocole)
- www (sous-domaine)
- lamatryoshka (nom de domaine)
- .com (extension)
Trucs et astuces pour choisir son nom de domaine
Effectivement, vous devriez essayer autant que possible d’utiliser votre nom d’entreprise dans le nom de domaine. C’est beaucoup plus mémorable et intuitif.
Le clavier sur nos cellulaires sont de plus en plus petits et complexes. Ayant un espace limité, ces claviers doivent user de créativité et présentent un second (et parfois un troisième) clavier, où les caractères spéciaux y sont affichés (tirets, underscore, etc.), rendant la rédaction du nom de domaine plus ardue. Choisissez un nom de domaine facile à écrire. Sans caractère autre que des lettres et des chiffres, de préférence.
C’est certain que si votre nom d’entreprise n’est pas simple à écrire (moi la première), il est parfois recommandé d’acheter également les noms de domaines qui pourraient être erronés. Facebook l’a fait en achetant www.facebok.com (et plusieurs autres) et les redirige vers www.facebook.com.
Optez pour un nom plus court que trop long. Encore une fois, c’est une question de mémorisation, mais ça limitera les possibilités de faire des erreurs. Si votre entreprise est Gilbert Sauvé et Associés, pensez à gilbertsauvé.com (évitez d’ajouter « etassocies » ou pire « etass »).
L’extension
Il existe plus de 280 extensions que je classe en trois catégories :
Les communes
- .com (commerciales)
- .org (organisations à but non-lucratifs)
- .gov (réservée pour les gouvernements)
Par pays/localisation
- .ca (Canada)
- .io (British Indian Ocean Territory (BIOT), mais il est tellement utilisé en informatique que c’est devenu un statement pour les techs)
- .in (Inde)
- etc.
Les classiques
(il y en a trop pour les énumérer, mais en voici des précises, et d’autres un peu plus … nébuleuses)
- .tech
- .store
- .porn
- .1
- .beef
- .heh
Mais comment choisir?
Quel est le but de votre site? Si vous vendez des produits, .com est bon pour vous. Si vous avez un blogue, vous pouvez y aller avec .ca ou encore .me (même si c’est pour le Montenegro). Vous vendez des maisons? .maison ! Les choix ne manquent pas. N’hésitez pas à prendre un .org pour une organisation.
Le SEO étant un élément plus qu’important, il est si facile d’aider son référencement en prenant une extension qui soit reliée à sa localisation. Un .ca vous mènera loin. Si vous souhaitez sortir à l’international, pensez au .com.
Que faire si votre nom est pris?
Comme l’étape première avant même d’acheter son nom de domaine est d’enregistrer sa compagnie (awaye, allez faire ça si ce n’est pas déjà fait, vous me remercierez plus tard!), vous ne devriez pas avoir trop de soucis de ce côté, car votre nom étant libre, le domaine devrait l’être aussi. Toutefois, ça peut arriver que le nom de domaine que vous aviez en tête soit déjà pris.
- Ajouter un déterminant, un adjectif ou votre champ d’expertise
www.matryoshka.ca est pris? www.lamatryoshka.ca ce sera! C’est une solution simple et efficace, en autant que vous n’exagériez pas. Ex: www.massotherapielouis.ca - Testez les autres extensions
Deux compagnies peuvent avoir un nom de domaine pareil, mais il faut faire très attention à ne pas avoir le même nom (d’où l’enregistrement) et surtout de ne pas évoluer dans le même domaine. La Cabane d’à côté peut être une cabane à sucre, mais également un petit commerce dans le Vieux-Montréal. En ayant un .ca et l’autre un .com, ça peut porter à confusion. À faire en toute connaissance de cause. - Racheter le nom de domaine
Ils ne sont pas tous à vendre, mais si vous tenez réellement à ce nom de domaine, vous pouvez contacter la personne qui l’a et essayer de lui racheter. Qui ne tente rien n’a rien! - Trademark
Si vous avez des droits sur le nom, vous pouvez faire appel à ICANN pour récupérer le nom.
Où acheter ?
Vous pouvez en tout temps acheter votre nom de domaine et votre hébergement chez deux fournisseurs différents. Toutefois, il arrive qu’il y ait des rabais intéressants à faire en les achetant ensemble. Voici deux exemples :
RapideNet
Chez RapideNet, en achetant votre hébergement, vous obtenez votre nom de domaine gratuit pendant 1 an. Le nom de domaine est par la suite à 17,95$* par année pour un .ca, et 13,95$/année pour un .com.
GoDaddy
Chez GoDaddy, le nom de domaine est également gratuit la première année de l’hébergement, puis passe à 19,99$/année pour un .ca, et à 25,99$/année pour un .com. Toutefois, si vous prenez votre hébergement ailleurs, le nom de domaine, seul est 0,99$ pour la première année, puis passe à 19,99$ (.ca) ou à 25,99$ (.com) les suivantes.
Personnellement, je ne recommande pas GoDaddy pour grand chose, ils ont un service à la clientèle horrible et des prix monstrueux. Ce n’était qu’à titre d’exemple.
Il est conseillé de magasiner un peu et de comparer beaucoup. Certains sites offrent des spéciaux (NameCheap, IONOS, Google Domains, etc.)
Pensez à calculer au long terme combien ça va vous coûter. Sachez aussi que vous pouvez changer votre nom de domaine de place en cours de route. Vous n’êtes pas pris avec ce que vous choisissez aujourd’hui, mais les transferts peuvent êtres compliqués et ils ont un prix.
Les sous-domaines
Il a été mentionné au tout début que le www est le sous-domaine de l’URL. C’est en fait pour spécifier qu’on parle d’un site Web, car d’autres sous-domaines comme ftp. (pour la connexion FTP) ou mail. (pour les courriels) existent, mais vous ne les voyez pas (c’est sur le serveur).
Il existe toutefois un moyen d’utiliser les sous-domaines avec vos visiteurs. Par exemple, le site de Camée, réalisé par La Matryoshka utilise www.camee.ca comme domaine principal, mais également jeunesse.camee.ca comme sous-domaine pour un site qui est adressé aux jeunes, mais qui reste sous la même bannière.
Vous devriez être en mesure de créer des sous-domaines gratuituitement avec votre hébergement.
* Tous les prix ont été vérifiés en date de la rédaction de cet article. Ils sont présentés à titre indicatif et peuvent en tout temps différer du prix du service.
Peu importe si vous montez votre site seul.e ou si vous faites affaire avec une agence ou un.e développeu.r.se vous allez avoir deux éléments à payer : votre nom de domaine et votre hébergement.
Nom de domaine
L’URL est l’adresse que vous entrez dans le navigateur (Chrome, Safari, Mozilla Firefox, etc.) pour aller sur un site. Elle est composée de 3 éléments :
- www (sous-domaine)
- lamatryoshka (nom de domaine)
- .com (extension)
Le nom de domaine peut être acheté chez divers marchands.
Hébergement
Grosso modo, votre site Internet est une panoplie de fichiers et de dossiers. Ces fichiers et ces dossiers doivent être stockés sur un serveur physique qui roule 24/24 afin d’être accessibles aux visiteurs de partout dans le monde, et ce, en tout temps. Cet espace de stockage sur le serveur hébergeur (aka hébergement) est loué, puisque vous payez mensuellement pour avoir vos fichiers et vos dossiers dessus.
Rendez-vous sur l’article Comment choisir son hébergeur pour plus de détails sur le sujet.
Note : La plupart des hébergeurs offrent des adresses courriel gratuites avec un forfait d’hébergement.
Le prix d’un nom de domaine varie entre 12 et 30$ par année, mais peut facilement être beaucoup plus cher s’il est spécifique ou que l’extension est prisée.
L’hébergement peut se trouver à des prix aussi bas que 5$ par mois. Le prix va monter en fonction de la grosseur du site et de la base de donnée, ainsi que du nombre de visites.
Maintenant, j’ai un peu menti; si vous choisissez Shopify, l’hébergement est inclus dans les frais mensuels pour utiliser la plateforme.
Le forfait de base de Shopify est de 38 $CAD par mois, alors que WordPress et WooCommerce (son extension pour vendre en ligne) sont gratuits. La différence va résider dans le fait que Shopify ne laisse pas beaucoup de place à la personnalisation, mais va plutôt prendre par la main l’utilisateur et lui montrer ce qu’il peut changer (pas beaucoup), alors que WordPress est le paradis des développeurs puisqu’on peut tout modifier dans le code, mais qu’il est beaucoup plus difficile pour quelqu’un qui n’a pas de notion en programmation de réaliser un site seul.
Le fonctionnement
Maintenant, comment le nom de domaine et l’hébergement intéragissent? Lorsque vous rentrez un nom de domaine dans votre navigateur (Chrome, Firefox, Safari, Edge, etc.), ce dernier doit aller communiquer avec l’hébergement pour pouvoir retrouver les fichiers et ainsi être en mesure d’afficher le site Web.
Il s’agit en fait du nom de domaine qui, dans ses paramétrages, indique le chemin à suivre pour se rendre aux fichiers du serveur hébergeur.
Autres frais
Boutique en ligne
Il faut néanmoins savoir que peu importe la plateforme que vous choisissez pour monter votre site, vous allez avoir d’autres frais à payer.
Si vous créez une boutique en ligne, vous allez avoir des frais de 2,9% et de 0,30$ par transaction. C’est pour payer les services de paiement (cartes de crédit, banques, Paypal, etc.). C’est, en date de rédaction du blogue, le même montant sur Shopify et sur WordPress.
Extensions / Applications
Les extensions (appelées applications sur Shopify) sont des programmes qui s’ajoutent à votre site et qui permettent de réaliser des actions précises. Certaines sont gratuites, mais d’autres payantes.
Par exemple, si vous avez une boutique sur WordPress et que votre site est bilingue, vous devez prendre une extension permettant la traduction. WPML, la plus populaire, est 99$ par année. Au niveau de Shopify, plusieurs applications existent, dont Langify qui est 17,50 US$/mois.
Vous avez également des extensions pour créer les étiquettes postales qui coûtent des sous, et beaucoup d’autres.
Certificat SSL
Quoiqu’optionnel sur certains navigateurs, le certificat SSL est de plus en plus un must pour les sites Web. Ce certificat, une fois installé sur votre serveur, assurera une connexion sécurisée entre le serveur et le navigateur. Votre site passera alors de http:// à httpS://. Il est essentiel pour les sites qui emmagasinent des informations personnelles sur les clients et qui permettent les transactions (boutiques en ligne ou intranets). Un certificat SSL coûte entre 35$ et 75$ par année, tout dépendant de l’hébergement.
Très important !
Vous allez parfois tomber sur des développeurs (et parfois des agences) qui vous offrent de s’occuper de l’achat de votre nom de domaine et de votre hébergement en échange d’un montant annuel ou mensuel. Réfrégnez l’envie d’y aller avec la méthode qui vous semble « facile ».
Le compliqué vient quand les relations clients/développeur ou agence changent, que vous n’êtes plus en mesure de communiquer avec la personne qui a monté votre site, quand vous ne trouvez plus vos accès et que comme ce n’est pas votre courriel au dossier, vous ne pouvez rien faire, ou encore vous vous faites ghoster. Vous devriez toujours être en contrôle de votre site.
S’occuper de ces éléments semble bien compliqué, mais il s’agit réellement que de garder quelque part sur votre ordinateur deux ou trois mots de passe. Vous pouvez, d’ordinaire, donner des accès temporaire à la ressource qui vous aidera à tout paramétrer, sans que vous en perdiez la gestion.
Maintenance
Certains CMS font des mises à jour automatiques de leurs programmes, mais d’autres comme WordPress requierent la mise à jour manuelle des applications. Ces mises à jour sont importantes, car les développeurs d’applications peaufinent leur code afin de pallier aux brèches de sécurité. C’est pourquoi faire les mises à jour une fois par mois n’est pas un luxe. Un site peut vivre sans être mis à jour, mais sera alors exposé à des conflits entre le CMS et les différentes applications, en plus d’être moins sécurisé et ainsi plus propices à être piratés.
Il faut vérifier avec l’agence ou l.e.a développeu.r.se à savoir combien ça coûte et ce qui est fait. Il devrait toujours y avoir une sauvegarde, puis la mise à jour de toutes les extensions et de WordPress (le cas échéant). Une vérification rigoureuse de tous les liens et de toutes les pages devrait être faite.
La Matryoshka offre ce service pour les sites qu’elle développe à 120 à 150$ par année, mais certaines compagnie l’offre pour 60$+ par mois.
En conclusion
Avec tous ces éléments, vous avez un site Web. Il y a donc des dépenses mensuelles et annuelles, et des tâches à faire mensuellement également.
La réponse à la fameuse question « Combien ça coûte un site Web? » : minimum 110$ par année, en prenant les options les moins chères, si vous faites tout seul, rien d’inclus !